Le risque d’une troisième guerre mondiale a doublé en 6 mois selon les experts
Dégâts potentiels : Blessures de guerre (dans le 90% des cas, lésions primaires ou pénétrantes causé par des balles perforantes ou des explosions). Traumatismes fermés, brûlures, perte d’un membre ou d’une faculté. Arrêt des chaînes d’approvisionnement. Famine. Manque de ressources énergétiques (électricité, chauffage). Violence et insécurité constante. Effondrement de la civilisation moderne.
Antécédents :
1914-1918 : Première guerre mondiale
1944-1945 : Deuxième guerre mondiale
*Sans la technologie militaire actuelle...
Évènements récents : Au mois de juin, Poutine met en garde une première fois contre la livraison de missile de haute portée à l’Ukraine. En cas de livraison, il y’aura riposte, il frappera des sites non touchés encore.
Au mois de septembre, il hausse le ton et menace les États-Unis. En cas de livraison de ce type d’armement, ils seront considérés comme partie prenante au conflit.
Pour l’instant, les États-Unis semblent concéder au sujet des missiles. Mais Biden ne cesse de débloquer des fonds pour l'Ukraine. Au mois de septembre, l'aide octroyée au total a été évalué à 65 milliards de dollars.
Le tableau est clair : l’Europe et les États-Unis liés par l’OTAN font front contre la Russie.
Au mois de septembre, Poutine déclarait qu’il est important de déployer des capacités militaires supérieures. L’Occident aurait dépassé toutes les limites dans une politique agressive et la mobilisation d’avions et de bâtiments de l’OTAN est pour lui un signe qu’ils seraient prêts à frapper la Crimée. Avant de conclure que la menace nucléaire n’était pas du bluff. La Russie dispose d’armes lourdes et ne se priverait pas de s’en servir si l’Occident continue de mener une telle politique d’agression. Dans la foulée, il a appelé à la mobilisation de 300'000 hommes.
Et désormais, L’Ukraine demande une procédure accélérée d’adhésion à l’OTAN. Poutine a formellement refusé dès le début du conflit une telle adhésion.
Le conflit Chino-Taiwanais
La situation devient préoccupante entre la Chine et Taiwan. Lesquels entretiennent des relations extrêmement tendues depuis que Nancy Pelosi a fait une visite sur l’île. La Chine assimile cette visite à un manque de respect et une tentative d’entretenir des relations économiques dans son dos. Elle a donc répliqué par la mise en place d’un exercice militaire en pénétrant dans les zones aériennes de l’île.
Même si ces démonstrations par la Chine sont récurentes depuis près de 3 ans, elles s'intensifient considérablement depuis cette visite il y'a 6 mois. Les démonstrations de forces chinoises ont largement gagné en intensité comme en régularité. Le 7 novembre marque une nouvelle étape dans cette hausse des tensions. L’Armée Populaire de libération a déployé pas moins de 63 avions de combat face et autours de Taiwan, ainsi que 4 navires de guerre. Ainsi, 24 chasseurs bombardiers J-16 ont traversé sur quelques kilomètres la ligne de séparation de la passe de Taiwan, jusqu’ici considérée comme une frontière aérienne de fait entre les deux pays.
Corée du Nord
Un nouvel essai balistique a été réalisé le 10 novembre. Il semble désormais confirmé que leur programme nucléaire avance à plein régime.
Sur fond de craintes d'un nouvel essaie nucléaire de Pyongyang, la Corée du Nord a tiré un missile balistique vers la mer du Japon.
Depuis le début du mois, ils se livrent à des essais d'armements record, ce qui alerte les experts internationaux.
Guerre hybride
Les conflits et les tensions internationales déclenchées depuis la guerre en Ukraine ce 24 février porte désormais le nom de guerre hybride. Ce type de guerre consiste à user de moyens indirects et souterrains en parallèle des combats militaires officiels.
Le fait que les évènements que nous vivons ont désormais une description et un non officiel, inscrit le conflit dans le long terme.
Des experts relèvent la crise financière de 2008 et les conséquences qui s’en suivent: inflation, troubles sociaux et protectionnisme, réunissent sont similaires à celle d’avant la Seconde Guerre mondiale.
La possibilité d’une troisième Guerre mondiale, alors évaluée à 2% a doublé depuis le début de la guerre en Ukraine. Elles étaient évaluées à 20% au début du conflit, avant l’annexion de territoire ukrainien et la tension entre la Chine et Taiwane et les essais nucléaires de la Corée du Nord.
En cas de troisième Guerre mondiale, il y’a énormément de facteurs de risques à prendre en compte, comme l’utilisation d’armes chimiques ou bactériologiques et l’utilisation de la bombe A. Il est essentiel de se préparer d’une part à la survie en zone urbaine comme de disposer du matériel de protection nécessaire.